La lettre de trois pages use du ton habituel de la diplomatie, mais elle est sans ambiguïté : c’est bien une sévère mise en garde que Washington a adressée à l’Union européenne, accusée de développer ses projets de défense en tentant d’écarter les firmes américaines. Et l’ambassadeur américain auprès de l’Union, Gordon Sondland, a même brandi la menace de mesures de rétorsion si son pays n’obtenait pas une réponse satisfaisante.[...]